• L'Après-Vie

     

    Ange et Escalier

     

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    Des preuves que la vie continue

     après la mort

     par Jean-Jacques CHARBONIER,

     Médecin Anesthésiste Réanimateur

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     Une guérison "miraculeuse"

     

    MDG : Jean-Jacques Charbonier, vous êtes médecin anesthésiste-réanimateur depuis plus de 20 ans.
    Comment est née en vous l’envie de pratiquer la médecine et de vous engager dans cette spécialité ?

    Jean-Jacques Charbonier : La médecine, c’est une vieille histoire !
    Étant enfant, j’avais l’image très forte de notre médecin de famille qui soignait mon père et qui avait des qualités relationnelles exceptionnelles.
    J’ai donc voulu exercer très tôt ce métier. J’ai fait un stage de médecine urgentiste au Samu, et là, je suis «tombé amoureux de la spécialité».

    Au départ, la réanimation et l’anesthésie, je ne savais pas ce que c’était, mais je savais que je voulais m’engager dans cette voie.

    Être au contact des personnes qui vont bientôt mourir, mais qu’on espère sauver, ce côté fragile de la vie que l’on ressent, et également l’aspect relationnel que l’on entretient avec les proches des gens qui vont partir ont complètement changé ma façon de voir la médecine, et voilà comment j’en suis venu à devenir anesthésiste-réanimateur.

    MDG : Pouvez-vous nous parler de l’expérience que vous avez vécue à Lourdes lorsque vous étiez enfant, et a-t-elle eu une influence sur le choix de votre profession ?

    J.J. Charbonier : C’est très curieux. J’ai eu une expérience en Samu qui m’a complètement changé et grâce à elle je me suis rendu compte que j’avais occulté de nombreux événements qui m’étaient arrivés auparavant, notamment cette guérison de l’épaule, qualifiée de «miraculeuse», à Lourdes.

    Quand j’étais enfant j’ai fait une chute qui a provoqué une fracture polyfragmentaire de la tête humérale. Je fus plâtré pendant plusieurs mois et après une période de rééducation très pénible je pouvais à peine lever le coude.

    Mes parents étaient très inquiets car ils savaient que je risquais de rester invalide à vie.
    Un jour, j’ai surpris leur conversation et j’ai ressenti un impérieux besoin d’aller à Lourdes, sans toutefois savoir pourquoi.
    Mes parents ont consenti à m’y amener et nous avons suivi la procession.

    Lorsque nous sommes arrivés à la grotte j’ai été submergé par l’émotion. J’ai vu tous ces gens qui venaient, pleins d’espoir, déposer leurs voeux.
    Je n’ai pas demandé à guérir car je ne pensais plus à mon épaule, mais j’ai prié de toutes mes forces pour tous ces malades. Pendant le voyage de retour je souffrais toujours.
    Puis arrivé chez moi, j’ai senti une chaleur irradier mon épaule avec en même temps une sensation de pression, comme si une main de géant m’enserrait.
    Je sus dès cet instant que j’allais guérir

    Et en effet dès le lendemain matin, tout était redevenu normal. Le chirurgien, en voyant les radios, fut stupéfait du résultat et exprima son incompréhension quand il déclara que l’on aurait pu croire que l’épaule n’avait jamais été cassée.
    Une expérience inoubliable de NDE MDG : Pouvez-vous nous parler de votre expérience au Samu ? Est-ce le contact quotidien avec des patients qui frôlent la mort qui a déclenché en vous le besoin de vous intéresser aux expériences de N.D.E., et que vous a révélé cette pratique ?

    J.J. Charbonier : C’est précisément l’expérience que je vais vous raconter qui a orienté ensuite toute ma manière de voir les choses.

    Ce jour-là, je partis seul pour intervenir sur un accident très grave. Il y avait déjà beaucoup de monde sur les lieux et, sur le bord de la route, deux personnes décédées, recouvertes d’un drap blanc. Puis le pompier me demanda d’aller examiner un jeune homme d’une vingtaine d’années encastré dans une voiture. Il était coincé jusqu’à la partie inférieure du thorax et je savais que je devais le perfuser immédiatement, sinon il allait mourir. À cause de la pression du moment, de mon inexpérience et de mon émotion, je n’ai pas réussi à le perfuser. C’est à cause de tout cela sûrement qu’il est décédé, car je ne peux pas savoir ce qui serait arrivé si j’avais réussi à le perfuser. Or, c’était la première fois que je voyais quelqu’un mourir devant moi.

    J’ai ressenti quelque chose de très fort, j’étais très près de son visage, j’ai vu la pupille se dilater et l’étincelle de vie partir de ce regard, j’ai physiquement senti une présence qui sortait par le haut de son crâne et qui m’a frôlé le visage ; j’ai alors perçu quelque chose de vivant, de joyeux qui montait très haut. Parler de vie et de joie dans ces circonstances peut paraître étonnant, mais c’est ainsi que je l’ai vécu.

    À cet instant précis, j’ai eu la certitude absolue que notre corps n’était qu’un véhicule terrestre habité par une «entité» qui le quitte au moment de la mort. Et cette certitude ne m’a plus jamais quitté. D’ailleurs lorsque l’on se recueille sur la dépouille mortelle de personnes décédées, on se rend bien compte que l’on est en présence d’un véhicule terrestre abandonné, d’un vêtement qui reste sur Terre et que la personne que l’on a connue et aimée n’est plus là.

    Le corps éthérique ou l’âme, je ne sais pas comment l’appeler, puisqu’en médecine nous n’avons pas de nom pour cela, en tous cas notre «vrai moi» est parti ailleurs.
     

    Les preuves scientifiques

     

    MDG : Vous êtes l’auteur de nombreux livres, notamment «Coma dépassé, Derrière la Lumière, Éternelle jeunesse, l’Après Vie existe, La Mort décodée», mais celui qui nous intéresse plus particulièrement aujourd’hui est celui qui s’intitule : «Les preuves scientifiques d’une vie après la vie». Que vous ont inspiré tous ces multiples témoignages et quelles sont les preuves scientifiques que vous en avez déduites ?

    J.J. Charbonier : Les preuves scientifiques qui sont dans ce livre sont difficilement discutables. J’ai voulu apporter un certain nombre de preuves rationnelles et objectives basées sur des faits pour démontrer qu’il existe bien une vie lorsque le cerveau a cessé de fonctionner.

    Nous savons en médecine que la définition de la mort clinique est l’arrêt de la fonction cérébrale.

    Lorsque l’activité cérébrale est nulle (électro-encéphalogramme plat), lorsque le cerveau n’est pas irrigué, qu’il est placé en état d’hypothermie à 15,5°, comme ce fut le cas pour Pamela Reynolds – le cerveau ne pouvant pas fonctionner à ces basses températures – qu’il n’y a aucune activité électrique et donc aucune possibilité d’échange entre les neurones, l’état de mort clinique est indiscutable.

    Or, ce qui est surprenant, c’est que les patients qui ont décrit une expérience de N.D.E ont dans cet état de mort clinique, conscience de tout ce qui se passe durant cette période, dans la pièce où ils se trouvent ou dans une autre, même à des kilomètres de là. Ils sont capables de décrire en temps réel ce qui se déroule autour d’eux alors qu’ils n’ont aucune activité cérébrale. On ne peut donc pas nier, preuves scientifiques documentées à l’appui, que la conscience continue de fonctionner avec des sensations sensorielles et cognitives tangibles, alors que les patients sont déclarés en état de mort clinique.
    Les NDE ne sont-ils pas des hallucinations ? MDG : Certains neurochirurgiens déclarent que les N.D.E ne seraient que des hallucinations provoquées par le cerveau, quel est votre point de vue face à ces arguments ?

    J.J. Charbonier : Oui, il est assez facile pour eux de contester ce que les expérienceurs NDE affirment lorsqu’ils disent avoir vu la Lumière ou Dieu étant donné que ce sont des notions abstraites. Mais ils sont en revanche beaucoup plus gênés lorsqu’il s’agit de contester les sorties hors du corps. C’est sur ce point que les détracteurs attaquent et c’est précisément sur ce point que l’on peut prouver la réalité des expériences hors du corps.

    Certains scientifiques essayent de reproduire artificiellement des «sorties hors du corps» pour prouver que ce sont des hallucinations nées dans le cerveau. Pour cela, ils stimulent certaines régions du cerveau, en particulier une zone appelée «gyrus angulaire» située dans le lobe temporal droit. On peut alors reproduire une impression de sortie hors du corps, une vision autoscopique externe.

    Pour mieux comprendre, il faut savoir que lorsque nous fermons les yeux, nous avons des informations «proprioceptives», c'est-à-dire des informations qui nous donnent la situation de notre corps dans l’espace. Nous avons des récepteurs, des capteurs placés dans les articulations, dans l’oreille interne qui nous informent que notre corps est couché ou debout, etc. Ces informations convergent vers la zone du gyrus angulaire, connectée à la zone visuelle du lobe occipital.

    Si on stimule cette zone d’une façon directe, on va avoir un décalage dans le temps qui va se traduire par un décalage dans l’espace et tout sera court-circuité, et on va avoir l’impression de ne plus être dans son corps. Mais ce n’est qu’une impression, ce n’est pas la réalité. Dans ce cas il n’y a pas de sortie hors du corps. Au niveau du cerveau, nous avons toutes les possibilités de reproduire ces sortes de sensations tactiles ou sensorielles.

    Par exemple, en stimulant une certaine zone du cerveau, on va avoir l’impression qu’on nous touche la main, mais ce ne sont que des hallucinations. Durant ces expériences provoquées par les scientifiques, les personnes peuvent décrire leur corps comme si elles étaient en dessous, au-dessus ou à côté de celui-ci, mais cela n’a rien à voir avec les personnes qui sont sorties véritablement de leur corps et qui ont vécu des N.D.E parce que ces dernières sont capables de décrire ce qui se passe dans la pièce ou dans n’importe quel autre lieu sans se tromper. Voilà pourquoi le principal argument des détracteurs tombe à plat car ce qu’ils reproduisent ne sont que des hallucinations.
    Peut-on encore nier la véracité des NDE ? MDG : Devant les nombreuses preuves apportées, comment peut-on encore nier la véracité de ce phénomène ?

    J.J. Charbonier : C’est ce que j’appelle la «dissonance cognitive». C’est un phénomène qui empêche d’expliquer tout ce qui est paranormal. À partir du moment où il arrive un événement qui va annihiler tout ce que l’on a appris auparavant, c’est souvent très dur, notamment pour des personnes qui ont fait de grandes études.

    Par exemple, dans mon métier de médecin, tout ce que nous apprenons est très formaté, et pour beaucoup, tout ce qui n’est pas appris à l’université n’existe pas. Alors, devant un événement ou une connaissance qui pourrait remettre en question tout ce que l’on a appris, un système de «sauvegarde des données» se met en place à notre insu et agit de la même manière que l’anti-virus de nos ordinateurs pour nous faire conserver toutes les informations de notre «disque dur», et il nous fait dire que ces phénomènes n’existent pas !

    En particulier, tout ce qui pourrait prouver que l’esprit ne fait pas partie de la matière et que la conscience d’un individu se situe hors du corps physique. Ce qui est dissonant pour notre cognition on doit le rejeter par tous les moyens, qui peuvent aller jusqu’à de graves accusations de charlatanisme, d’escroquerie ou autres… C’est pourquoi je tiens à être absolument clair dans ma démarche. Toutes mes actions sont bénévoles ainsi que toutes mes conférences aussi bien en France qu’à l’étranger.

    Alors si je ne «fais» cela ni pour l’argent, ni pour la notoriété, on est en droit de se demander quelle est ma motivation. Je m’engage dans cette action parce que j’ai la certitude que lorsque quelqu’un souffre de la perte d’un être cher, notamment celle d’un enfant, ou qu’une personne est angoissée parce qu’elle sent qu’elle va mourir, le seul fait de lui démontrer scientifiquement qu’il existe une vie après la mort change tout pour elle.

    Les informations que je donne sur ce sujet sont d’une très grande force thérapeutique, surtout si elles sont prouvées scientifiquement. Or, maintenant nous avons toutes les clés pour cela. Je pense que les preuves sont déjà disponibles. De grands professeurs d’université publient leurs travaux dans des journaux tels que «Nature» ou le «Lancet» et pourtant peu de monde ose encore en parler. Il n’y a pas de relais pour le public, et moi j’ai l’impression d’être la cheville ouvrière qui dit : «Voilà, la vie existe après la mort, et c’est un scoop planétaire !»

    MDG : Rencontrez-vous une oreille attentive auprès de vos confrères en ce qui concerne tout ce qui touche à l’après vie ?

    J.J. Charbonier : Après mon intervention au congrès de Martigues, j’ai reçu beaucoup de courriers et de mails de la part de médecins et d’infirmiers qui ont été témoins de phénomènes similaires. De plus en plus de soignants assistent à mes conférences et me font savoir qu’en tant que médecins ils sont heureux d’entendre qu’enfin de tels sujets sont exposés sans tabous. Cela prouve que ce milieu s’ouvre de plus en plus.

    Nous allons mener prochainement avec le Docteur Mario Beauregard, scientifique québécois, spécialiste en neuroscience, une expérience en collaboration avec le CHU de Toulouse. Nous allons installer des «cibles cachées, ou photos» au-dessus des comateux, dans des cylindres scellés. Si à leur réveil, ces derniers peuvent décrire et identifier ces cibles cachées, ceci prouvera que l’on peut sortir de son corps au moment du coma et que les N.D.E ne sont pas des hallucinations.



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     Lumière

     

     

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